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Vidéo "Aujourd'hui, le virus circule très, très fort. On n'est pas rassurés" : Ces enseignants qui exercent leur droit de retrait

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Dans ce collège de Seine-Saint-Denis, le personnel exerce son droit de retrait. L'objectif : obtenir un protocole sanitaire "réellement adapté".
VIDEO. "Aujourd'hui, le virus circule très, très fort. On n'est pas rassurés" : Ces enseignants qui exercent leur droit de retrait Dans ce collège de Seine-Saint-Denis, le personnel exerce son droit de retrait. L'objectif : obtenir un protocole sanitaire "réellement adapté". (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans ce collège de Seine-Saint-Denis, le personnel exerce son droit de retrait. L'objectif : obtenir un protocole sanitaire "réellement adapté".

En Seine-Saint-Denis (Île-de-France), le personnel du collège Elsa Triolet fait face à une recrudescence des cas de Covid-19. Parallèlement, les enseignants déplorent un manque d'informations. Simon Duteuil, professeur d'histoire et syndiqué SUD éducation constate ainsi une montée de l'angoisse chez ses collègues. "On était à 5 classes hier, 6 ce matin, je crois 7 ce midi (…) ça augmente d'heure en heure en fonction des protocoles qui changent", explique-t-il.

"Le Covid, c'est très concret et à Saint-Denis, ça tue très concrètement"

La seule solution mise en avant par l'enseignant en attendant des réponses du gouvernement : le droit de retrait afin d'assurer la sécurité de tous. "C'est de dire : "On ne participera pas à la mise en danger de la population par rapport au Covid"", ajoute-t-il. Simon Duteuil attend ainsi de la part du gouvernement une "adaptation forte" et déplore le manque d'écoute.

Dans le collège Elsa Triolet, les enseignants ont en effet émis des propositions pour adapter le protocole sanitaire. "C'est pouvoir organiser des demi-classes pour alléger la présence dans les classes, alléger la circulation du virus, mais tout en permettant toujours aux élèves d'avoir accès au collège, accéder à la restauration parce que c'est hyper important dans un territoire comme le nôtre, que les élèves puissent continuer à aller à la cantine", estime le professeur d'histoire. C'est ainsi un vrai travail d'équilibriste de réussir à maintenir un bon fonctionnement du collège. "Ce qu'on voit, c'est qu'aujourd'hui le virus il circule, il circule très, très fort", s'inquiète l'enseignant.

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