: Vidéo Confinement : Sébastien Chenu "n'appelle pas les commerçants à braver les interdictions"
Le porte-parole du Rassemblement national appelle cependant l'État à permettre la réouverture rapide des commerces de proximité.
Les petits commerçants demandent à rouvrir dès le 27 novembre, d'autres ont rouvert en toute illégalité : "Je n'appelle pas les commerçants à braver les interdictions, assure sur franceinfo mercredi 18 novembre Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national et député de la 19e circonscription du Nord.
"J'appelle les commerçants (...) à faire passer un message. L'État doit indemniser. L'État a choisi une politique qui est celle que nous connaissons. Il doit être à la hauteur de celle-ci. Il doit indemniser et l'État doit permettre une ouverture maintenant rapide des commerces de proximité", ajoute Sébastien Chenu.
Arrêter "l'ascenseur émotionnel"
Sébastien Chenu veut qu'on "arrête cet ascenseur émotionnel permanent. Vous avez Bruno Le Maire qui dit qu'il faut que les commerces puissent rouvrir le 27 novembre. Le lendemain, Olivier Véran qui dit 'pas du tout'. Agnès Pannier-Runacher dit de faire un truc à mi-chemin. À un moment, il faut que les choses soient claires", insiste l'élu. "C'est probablement ce qui explique que ce deuxième confinement et déconfinement soient moins bien perçus par les Français", avance Sébastien Chenu qui constate "une forme de défiance des Français".
Le porte-parole du RN dénonce "l'aspect bureaucratique" de la gestion de cette pandémie. "Si vous perdez 49% de votre chiffre d'affaires et que vous êtes une PME, vous n'avez le droit à rien. Si vous perdez 51% de votre chiffre d'affaires, vous avez le droit aux aides. Il y a des mesures bureaucratiques assez incohérentes", développe-t-il.
Ces mesures incohérentes, administratives, bureaucratiques ont des répercussions très concrètes dans la vie économique de notre pays. Je crois que le gouvernement, et Jean Castex en particulier, montre qu'il n'est pas à la hauteur.
Sébastien Chenu, porte-parole du RNà franceinfo
L'élu d'extrême droite fait quelques propositions pour les commerces de proximité. "Au niveau local, on peut dispenser les commerces de la contribution foncière des entreprises [CFE], proposer un plan de soutien aux commerces, prendre les loyers en charge, effacer les charges sociales et non pas les décaler" , suggère-t-il. Sébastien Chenu s'attaque également au monde de l'assurance. "Par exemple, la MAAF, je veux les citer parce qu'ils se comportent mal. La MAAF résilie des contrats pour des petits commerces. C'est le cas d'une friterie et probablement d'autres. Elle résilie, pour cause de pandémie, les contrats d'assurance. Qu'on mette à contribution le monde de l'assurance", appelle l'élu.
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