Cet article date de plus de quatre ans.

Un cinquième cas de coronavirus 2019-nCoV a été identifié en France

Les autres patients confirmés en France sont un Français d'origine chinoise de 48 ans, hospitalisé à Bordeaux, un touriste chinois de 80 ans ainsi qu'un couple chinois (un homme de 31 ans et une femme de 30 ans), tous trois hospitalisés à Bichat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'hôpital Bichat, où sont hospitalisés plusieurs patients atteints du coronavirus 2019-nCoV, à Paris, le 29 janvier 2020. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Un cinquième cas de coronavirus 2019-nCoV a été confirmé en France, mercredi 29 janvier, a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Il s'agit de "la fille du touriste chinois hospitalisé récemment en réanimation dans un état grave", qui était le quatrième cas recensé dans l'Hexagone de cette pneumonie virale apparue en Chine en décembre.

Les trois autres patients confirmés en France sont un Français d'origine chinoise de 48 ans, hospitalisé à Bordeaux, ainsi qu'un couple chinois (un homme de 31 ans et une femme de 30 ans), hospitalisés à Bichat. Le ressortissant chinois de 31 ans, "dont l'état s'est aggravé et qui a besoin d'oxygène", a été transféré dans un service de réanimation. Sa compagne est dans un "état stable", selon la ministre de la Santé.

Agnès Buzyn a par ailleurs annoncé qu'un premier avion partirait mercredi soir de France vers Wuhan, épicentre de l'épidémie qui a fait 132 morts à ce jour en Chine, pour ramener "environ 200" ressortissants français désirant être rapatriés. Ce premier vol, réservé à des "personnes qui ne présentent pas de symptôme", sera suivi d'un autre "demain ou après-demain" qui accueillera d'autres Français et des ressortissants d'autres pays européens. "Si sur place, des personnes ont des symptômes, sont malades, (...) elles seront rapatriées par vols sanitaires spécifiques", a précisé la ministre au cours d'un point presse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.