Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : « A ce stade, il n’y a aucun problème de pénurie de médicaments » affirme Olivier Véran

Publié
Durée de la vidéo : 4 min
Article rédigé par Public Sénat
France Télévisions

Deuxième séance des questions au gouvernement pour le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran. Interrogé sur la dépendance de la France liée à la fabrication des médicaments en Chine dans le contexte du coronavirus, il a annoncé qu’« à ce stade, il n’y a aucun problème de pénurie ».

Lors des questions au gouvernement ce mercredi, Loic Hervé, sénateur de Union Centriste a interrogé le nouveau ministre de la Santé Olivier Véran, sur la dépendance médicamenteuse de la France envers la Chine, au cœur de la pandémie du coronavirus.

Le successeur d’Agnès Busyn a d’abord tenu à rassurer en annonçant que la saisine de l’agence nationale de sécurité du médicament n’avait relevée « aucun problème de pénurie ou d’accès à des médicaments essentiels. Que cela soit dans la lutte contre le coronavirus ou pour la prise en charge de maladies aigues ou chroniques ».

Il a également confirmé que les pénuries de médicaments augmentent chaque année « en lien avec la déindustrialisation dans le domaine pharmaceutique pas seulement de la France, mais de l’Europe ».  

Olivier Véran a tenu à rappeler que plusieurs mesures ont déjà été adoptées par le Parlement : l’obligation d’un stock de médicaments d’intérêts thérapeutiques majeurs, équivalent à 4 mois, sur le territoire européen.

Des mesures insuffisantes qu’il souhaite approfondir dans les prochains mois.

Coronavirus : « J’ai multiplié par trois le nombre d’hôpitaux censés être capables d’accueillir des malades » annonce Olivier Véran

« 80 000 cas de coronavirus 3 000 décès » a déclaré Bernard Jomier, sénateur Socialiste et Républicain lors des questions au gouvernement. Il a demandé au ministre de la Santé des précisions sur la préparation des hôpitaux français et des maires face au coronavirus : « Quels moyens concrets leur sont alloués ? »

Lire la suite sur publicsenat.fr

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.