Coronavirus : associations et élus de Guyane manifestent pour avoir plus de moyens
En Guyane, où l’épidémie de Covid-19 est toujours galopante, une partie de la population se sent abandonnée par l’Etat et l’a fait savoir en perturbant une audition sénatoriale.
Des palettes et des pneus incendiés à l’entrée de la préfecture de Cayenne. Il y a eu une nouvelle matinée de tensions en Guyane, mardi 21 juillet. À l’appel des syndicats, plusieurs dizaines de manifestants se sont réunis pour demander une réponse à la motion de revendications remise au Premier ministre Jean Castex. Une semaine auparavant, les élus et syndicats de Guyane ont demandé au gouvernement la création d’un CHU et la venue de renforts pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Des requêtes qui demeurent sans réponse.
Un CHU réclamé depuis vingt ans
Vendredi dernier, des manifestants avaient déjà forcé l’entrée de la préfecture pour demander des comptes au préfet avant d’être dispersés à l’aide de gaz lacrymogènes. Une rencontre a commencé mardi à 15 heures entre les élus signatures de la motion et les autorités de l’Etat. Le collectif des associations et partis de Guyane réclame à court terme 50 lits de réanimation quand il y en a 38 aujourd’hui, plus de médecins, notamment cubains, et à moyen terme la création d’un CHU, demandé depuis vingt ans, pour former des médecins et deux hôpitaux de proximité dans des régions isolées.
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