Coronavirus : au tour des cliniques privées d'apporter leurs moyens
Lamine Gharbi, le président de la fédération des hôpitaux privés est l’invité du 23h de franceInfo. Il répond aux questions concernant la gestion de la crise en Alsace et évoque l’appui des hôpitaux privés dans cette crise sanitaire.
"Il s’est passé à Mulhouse ce qu’il ne doit plus se passer sur le territoire français", commence Lamine Gharbi. "Le 15 mars, j’ai été contacté par le ministère de la Santé m’annonçant une tension à Mulhouse. J’ai contacté les établissement de Strasbourg, Metz et Reims. Ils avaient 70 lits libres mais ils n’ont pas pu les remplir car il n’y avait pas de masque", abonde-t-il. "Nous avons déprogrammé 100 000 patients pour pouvoir accueillir des patients atteints de Covid-19. Nous envoyons nos soignants au front sans arme", se désole-t-il.
En ordre de marche pour combattre le virus
"Les hôpitaux publics n’y arriveront pas tous seuls. Nous sommes une force d’appoint. Donc je demande qu’il y ait cette communication qui se fait aujourd’hui parce que chaque jour on apprend. Dans nos établissements nous avons libéré vingt à trente lits pour pouvoir accueillir des patients atteints de Covid-19", poursuit Lamine Gharbi. "Nous sommes du privé mais nous sommes au service du public. Tous nos services d’urgence sont en mode plan blanc. On fait notre travail, on veut le faire avec le public", conclut-il
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