Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : Béziers retire tous les bancs publics parce qu'on "n'a aucune raison de flâner", assène le maire

Plus de 1 200 passants ont été verbalisés depuis le 17 mars. "À cause de ces imprudences, à cause de ces manquements, vous faites en sorte que ce confinement va durer encore plus longtemps", se fâche le maire de la ville, Robert Ménard.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Hérault
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Robert Ménard, le maire de Béziers, le 9 mars 2018. (PASCAL GUYOT / AFP)

Le maire de Béziers Robert Ménard a décidé de retirer les bancs publics de sa ville parce qu'on "n'a aucune raison de flâner" en cette période de confinement pour enrayer la propagation du coronavirus, explique-t-il à France Bleu Hérault.

>> Les dernières informations sur la pandémie de coronavirus à suivre ici, dans notre direct.

"Aujourd'hui quand on va faire des courses, on n'a aucune raison de flâner dans la ville et de s'installer sur un banc, donc oui j'ai décidé d'enlever les bancs pour bien expliquer aux gens qu'il faut certes aller faire les courses, certes faire ce que vous avez à faire, mais en même temps il faut le faire vite et immédiatement re-rentrer chez vous", déclare le maire.

Robert Ménard estime que "c'est une mesure de plus pour rappeler aux gens que la seule sécurité c'est d'être chez soi" et que par conséquent "si vous ne faites pas ça, c'est vous qui vous mettez en danger et, à cause de ces imprudences, à cause de ces manquements, vous faites en sorte que ce confinement va durer encore plus longtemps, or personne n'a envie qu'il dure encore des semaines".

A Béziers, les policiers municipaux constatent un "relâchement" du respect des règles de confinement car ils ont déjà verbalisé des passants plus de 1 200 fois depuis le 17 mars et le nombre d'infractions quotidiennes est en hausse. Ces deux derniers jours, trois habitants ont été placés en garde à vue pour des récidives de sorties sans attestations valides, déclare l'élu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.