Coronavirus : cruciaux, les transferts de patients sont très délicats
L’urgence est de faire en sorte que des lits de réanimation soient en permanence disponibles. Depuis l’Île-de-France, région saturée, 36 patients ont été transférés mercredi 1er avril par deux TGV médicalisés vers la Bretagne.
C’est une opération délicate : le transport de patients atteints de Covid-19 se trouvant dans un état grave. Mercredi 1er avril, 36 malades parisiens ont été embarqués dans deux TGV médicalisés en direction d’hôpitaux en Bretagne. "C’est très spécial. On est dans ce que l’on doit faire, au moment où l’on doit le faire. On ne réfléchit pas trop", indique un professionnel de santé du Samu.
Un transfert de huit malades en bus stoppé
Ces transferts de patients vers des régions plus épargnées visent à soulager les hôpitaux saturés. Mardi, un bus médicalisé parti de Reims (Marne) pour rejoindre Tours (Indre-et-Loire), à 370 km, avec à son bord huit malades, a reçu l’injonction de faire demi-tour pour un manque de coordination. Un "couac administratif plus que médical", se désole le maire de Reims. De nouvelles évacuations par voie terrestre, ferroviaire et aérienne vont se poursuivre. 344 patients dans un état critique ont déjà changé d’hôpital.
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