Coronavirus : des maires durcissent le ton pour faire respecter le confinement
L’heure n’est pas au déconfinement. Le ministre de la Santé a rappelé, mardi 7 avril, que nous n’avons toujours pas atteint le pic épidémique du coronavirus Covid-19. Alors, pour éviter tout relâchement, préfets et maires durcissent le ton.
Dans la capitale, mais aussi à Sceaux (Hauts-de-Seine), à Marcq-en-Barœul (Nord) ou encore à Béziers (Hérault), les municipalités ont choisi de muscler leur dispositif contre le coronavirus Covid-19. À Paris, c’est la pratique du jogging qui va être restreinte. Courir entre 10 heures et 19 heures dans les rues de la capitale sera interdit à partir de mercredi 8 avril. Une mesure plutôt bien accueillie par les Parisiens. Les promenades restent autorisées, mais la mairie a pris cette mesure pour limiter la promiscuité entre habitants.
À Béziers, tous les bancs ont été retirés
À Sceaux, le maire a pris une décision radicale. Il oblige tous les habitants de sa ville qui sortent dans la rue à se couvrir le nez et le visage sous peine d’amende. Si certains approuvent la mesure, tous demandent à être équipés. À Marcq-en-Barœul, le maire a décidé de verbaliser toutes les personnes qui crachent par terre ou jettent leurs gants ou masques usagés sur le trottoir. Pour limiter les promenades, le maire de Béziers a fait retirer tous les bancs de sa commune pour éviter aux passants de flâner et les obliger à rester chez eux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.