Coronavirus : en Israël, un ramadan modifié pour les arabes
Dans la ville de Deir al Assad, la gestion de l'épidémie est compliquée. C'est une cité à majorité arabe au nord d'Israël. Le virus y est extrêmement présent, ce qui inquiète alors que démarre le ramadan.
L'armée israélienne a, été appelée en renfort à Deir al Assad au nord d'Israël, pour apporter des colis alimentaires mais aussi pour convaincre les habitants de faire très attention. Une file ininterrompue de voiture est présente à l'entrée de l'école de Deir al Assad. Tous ceux qui le souhaitent peuvent venir passer un test de dépistage et ils sont nombreux : plus du tiers déjà des 12 000 habitants de la cité. "Même si le test est négatif, vous ne devez pas sortir pendant 14 jours", annonce un homme au conducteur d'une voiture.
Des barrages filtrants aux entrées de la ville
Deir al Assad est un des foyers de contamination les plus virulents du pays. D'après des estimations, plus d'une personnes sur 100 est porteuse du coronavirus. C'est dans un abattoir, l'un des plus gros des environs, que le virus s'est propagé. Il a suffi d'un seul malade pour contaminer en peu de jours des dizaines d'employés. Les autorités israéliennes ont placé des barrages filtrants aux entrées de la ville.
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