Coronavirus : l'ONG Oxfam quitte 18 pays et supprime 1 450 postes
L'ONG, qui est une confédération d'une vingtaine d'organisations, assure que la crise sanitaire a accéléré la réorganisation de ses activités internationales prévue depuis 2018.
L'ONG Oxfam va fermer 18 bureaux dans le monde et supprimer près de 1 500 emplois, soit près d'un tiers de ses effectifs, sous l'effet d'une baisse de ses ressources financières en raison de la pandémie de Covid-19. Oxfam explique dans un communiqué publié mercredi 20 mai que la crise sanitaire a accéléré la réorganisation de ses activités internationales prévue depuis 2018.
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Les confinements mis en place dans de nombreux pays ont contraint l'ONG à fermer ses boutiques et à annuler des événements lui permettant de lever des fonds.
Près de 30% des emplois supprimés
Privée de financements, elle a décidé de réduire la voilure, d'autant que sa santé financière était fragilisée du fait d'une baisse de dons à la suite du scandale provoqué par les révélations d'abus sexuels commis par certains de ses employés en 2010 en Haïti.
Oxfam, qui est une confédération d'une vingtaine d'organisations, va fermer 18 bureaux, dont ceux en Afghanistan, en Haïti, à Cuba ou encore en Egypte, et ne conserver une présence que dans 48 pays. Par conséquent, elle va supprimer 1 450 postes sur des effectifs de 5 000 personnes.
Oxfam assure que cette restructuration va lui permettre de mieux cibler certains pays où elle pense que son action a le plus d'effet. "Cette réorganisation va prendre du temps" et "nous nous sentons responsables envers les pays où nous fermons nos bureaux" dans lesquels "nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour soutenir les mouvements sociaux et avoir une influence sur les gouvernements et le secteur privé", explique Chema Vera, directeur général de l'ONG.
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