Coronavirus : l'union sacrée de la classe politique ?
Dans la soirée du jeudi 12 mars, Emmanuel Macron a annoncé le maintien des élections. Alors comment réagit la classe politique, et surtout l'opposition ? Le président en appelle à l'union sacrée.
Depuis l'intervention du chef de l'État, jeudi 12 mars au soir, pas de surenchère. L'opposition prône la retenue. Quelques minutes après le discours d'Emmanuel Macron, c'était le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui a réagi de manière très solennelle. "Il faut que nous manifestions une discipline de comportement exemplaire. Ce moment n'est pas celui de la polémique", expliquait-il. Toujours à gauche, même tonalité pour Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste. "Le président a répondu à une large part de nos demandes. Nous veillerons à ce que les paroles se traduisent en actes".
Marine Le Pen demande un contrôle aux frontières
De l'autre côté de l'échiquier politique, Marine Le Pen salue certaines mesures, mais réclame davantage. "Un des premiers moyens de freiner l'épidémie était évidemment d'effectuer un contrôle aux frontières, qu'Emmanuel Macron se refuse à faire", déclarait-elle sur Twitter. À quelques jours du premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars, des élus de tous bords se félicitent du maintien du scrutin.
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