Coronavirus : la chloroquine strictement encadrée
La chloroquine sera désormais réservée aux malades les plus graves avec un strict encadrement médical. Plus question de le distribuer à tous les patients qui se présentaient devant l'IHU du professeur Didier Raoult, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Mardi 24 mars, ils étaient encore des centaines à faire la queue devant l'établissement.
Yves Morel, maire de secteur à Marseille (Bouches-du-Rhône) va mieux, mais il préfère encore répondre à distance. La semaine passée, il a été diagnostiqué positif au coronavirus. Il est depuis traité à la chloroquine. "J'en prends un le matin, un le midi et un le soir", explique l'élu en montrant sa plaquette de médicaments. Malgré les risques d'effets secondaires sur le plan cardiaque, il n'a pas hésité à prendre ce médicament.
Une molécule qui suscite de l'espoir
Toujours positif, il devra encore faire un test vendredi 27 mars, pour vérifier si le traitement a fonctionné. La chloroquine, c'est cette molécule qui suscite beaucoup d'espoirs, mais aussi la polémique. À Marseille, le professeur Didier Raoult la propose à tous ceux touchés par le virus. Chaque jour, devant son institut, des centaines de personnes viennent se faire dépister gratuitement. Certaines se disent prêtes à tester le traitement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.