Coronavirus : la Corse veut devenir un territoire pilote pour tester le traitement à l'hydroxychloroquine
Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, assure sur franceinfo vouloir faire cet essai "dans des conditions sécurisées et en impliquant la médecine de ville".
La Corse veut devenir un territoire pilote pour tester le traitement à l’hydroxychloroquine contre le coronavirus. C'est la volonté du président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui a adressé une lettre ouverte au Premier ministre Édouard Philippe. "Nous demandons que la prescription puisse se faire, non seulement dans les hôpitaux, mais également de façon contrôlée dans le milieu médical privé", a expliqué samedi 4 avril sur franceinfo le président du Conseil exécutif de Corse.
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"L'un des enjeux essentiels est d’éviter la saturation et l'engorgement des hôpitaux et notamment les service de réanimation", a-t-il affirmé. La Corse ne compte qu'une cinquantaine de lits de réanimation. "Nous avons intérêt à utiliser dans un cadre normé et sécurisé des médicaments que semble offrir la perspective d'éviter l'aggravation de l'état de santé. C'est le sens de notre appel", souligne Gilles Simeoni.
Le président du Conseil exécutif de Corse reconnaît vouloir aller plus vite que le protocole d'autorisation des médicaments, mais il veut le faire "dans un cadre permis par la loi et la réglementation". Il évoque l'hôpital d'Angers qui participe à un essai "qui permet d'élargir les conditions de prescription de la chloroquine. C'est ce que nous voulons faire en Corse". Gilles Simeoni assure vouloir faire cet essai "dans des conditions sécurisées et en impliquant la médecine de ville".
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