Coronavirus : retour sur les choix politiques du déconfinement
La deuxième vague de coronavirus déferle sur la France. Alors que le scénario du printemps se reproduit, retour, dimanche 25 octobre, sur les choix politiques du déconfinement.
Après deux mois de confinement, le président de la République a annoncé, le 14 juin dernier, la possibilité de partir en vacances. Quelques mois plus tard, la situation est redevenue critique. Le gouvernement a-t-il déconfiné la France trop rapidement ? "Il fallait sauver la saison touristique", assume l'Élysée. Dès le mois de juin, parcs et restaurants avaient rouvert leurs portes. Une stratégie mise en doute par le professeur Gilbert Debay. "Il fallait que les gens puissent sortir. Mais on pouvait dire masques en lieux clos, on pouvait ne pas laisser faire les fêtes pendant l'été", estime-t-il.
Édouard Philippe auditionné devant l'Assemblée nationale
Auditionné devant l'Assemblée nationale le 21 octobre, Édouard Philippe est revenu sur le dilemme. "Confiner trop longtemps, c'est provoquer l'effondrement du pays. Déconfiner trop vite, c'est provoquer un redémarrage de l'épidémie", a déclaré l'ancien Premier ministre. Pendant l'été, Jean Castex, son successeur, avait averti : "Le virus n'est pas en vacances !". Le gouvernement a bien imposé des restrictions à Marseille (Bouches-du-Rhône) ou Lille (Nord), mais, dès la fin du mois d'août, les contaminations sont reparties largement à la hausse. Depuis la rentrée, le gouvernement oscille entre responsabilités individuelles et mesures restrictives.
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