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Coronavirus : un médecin fait une proposition choc sur les tests

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Tests : un médecin fait une proposition choc
Tests : un médecin fait une proposition choc Tests : un médecin fait une proposition choc
Article rédigé par franceinfo - Jules Longchampt, L. Legendre-Trousset, C. Rougerie, D. Fossard, E. Jarlot
France Télévisions

La France est le troisième pays d'Europe qui teste le plus. Mais le fait-elle de la bonne façon ? Sous pression, le gouvernement met en place des centres de dépistage prioritaires.

Dans les grandes métropoles, depuis des mois, les scènes se répètent avec des laboratoires surchargés et des listes d'attente de plusieurs heures. Résultat, le délai pour connaître les résultats s'allonge. Quatre jours, dix jours, les personnes qui veulent se faire tester n'ont souvent pas les résultats promis. "Ils ne peuvent pas donner les résultats aussi vite que ça pouvait être par le passé, donc on est obligé de prendre notre mal en patience malheureusement", avoue un homme.

Méthode contestée

Des réponses trop tardives selon certains biologistes qui jugent ces résultats inutiles. "Au-delà de quatre jours, réaliser ces tests ne sert à rien. Un patient prélevé il y a une semaine, même s'il avait été positif, il a eu le temps de contaminer d'autres personnes", afffirme le Dr Jean-Claude Azoulay, président de l'URPS des biologistes d'Ile-de-France, lundi 21 septembre. Alors face à cela, le médecin préconise de ne pas analyser les tests réalisés il y a plus de quatre jours. Les laboratoires pourraient ainsi rattraper leur retard et analyser en 24 heures. Autre solution, faire des tests de "mélange", à savoir analyser les tests de dix personnes en même temps. Si personne n'est positif, le gain de temps est substantiel. En revanche s'il y a un cas positif, il faudrait à nouveau analyser, mais cette fois-ci individuellement. La méthode est loin de faire l'unanimité.

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