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Coronavirus : un vice-président de la région Île-de-France attaque l'ARS et l'AP-HP en justice et démissionne de son poste

Patrick Karam, vice-président du conseil régional d'Île-de-France, désapprouvre la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 de ces deux institutions. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Paris
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Temps de lecture : 1min
Patrick Karam, vice-président (LR) démissionaire du conseil régional d'Île-de-France, à Paris, le 2 octobre 2017.  (LEON TANGUY / MAXPPP)

Mécontent de la gestion de la crise du coronavirus par l'Agence régionale de Santé (ARS) et l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Patrick Karam, annonce dans un communiqué qu'il démissionne de son poste de vice-président au conseil régional d’Île-de-France, rapporte France Bleu Paris. Il engage un référé devant le tribunal administratif contre les deux instances sanitaires.

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Pour ne pas mettre en difficulté la présidente de région qui subit des pressions, je l’ai donc informé de ma décision de démissionner de mon mandat de vice-président.

Patrick Karam

Cette décision est la conséquence du référé qu'il engage devant le tribunal administratif pour demander à l'ARS et l'AP-HP d'assumer leurs missions premières "dans les plus brefs délais dans la crise sanitaire que nous traversons aujourd'hui". L'audience en référé devant le tribunal administratif est prévue ce vendredi.

"Révolté" par de "multiples défaillances"

"Je me décharge dès aujourd'hui du suivi d'une partie des commandes de masques que je gérais avec mon réseau de chefs d'entreprise chinois", a indiqué l'élu, qui se dit "révolté" par les "multiples défaillances de l'État de ses bras armés", dans la gestion de la crise du coronavirus.

Selon Patrick Karam, l'ARS et l'AP-HP ne jouent pas leur rôle dans "la mise à disposition de tous les Franciliens de masques, la mise en place de tests de détection en nombre suffisant afin de confiner les malades ignorant leur contagiosité, l'achat massif de respirateurs et la mise à disposition de tous des traitements possiblement curatifs", a-t-il insisté dans son communiqué.

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