Covid-19 : "L'heure n'est pas au relâchement" pour Olivier Véran
Jeudi 18 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a maintenu les mesures restrictives déjà en place dans l’Hexagone. Dans le viseur du gouvernent se trouvent notamment les variants, particulièrement contagieux. C’est la raison pour laquelle l’isolement est allongé en cas de contamination.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a pris la parole jeudi 18 février au soir. La première chose à retenir de cette allocution : les mesures restrictives actuelles sont maintenues. Pour freiner la course des variants, le ministre tient à se montrer ferme, et aucun assouplissement n’est prévu. "L’heure n’est pas encore au relâchement de nos efforts, encore moins au relâchement de notre vigilance collective", a-t-il déclaré. En effet, actuellement, le variant britannique représente 36 % des cas positifs. Quant aux variants sud-africain et brésilien, ils représentent 5 % des contaminations.
Des variants très virulents
Selon une modélisation tirée de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le variant anglais devrait même devenir majoritaire à la fin du mois de février, et aura pris le dessus sur toutes les autres souches fin mars. À Mayotte, c’est le variant sud-africain qui fait des ravages : il représente sept cas sur dix. Des renforts sanitaires vont d’ailleurs être envoyés. En outre, l’isolement des malades passe de sept à dix jours, sur l’ensemble du territoire français.
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