Covid-19 : le gouvernement s'autorise à adapter les modalités du baccalauréat
Les modifications devront être communiquées "dans un délai qui ne peut être inférieur à deux semaines avant le début des épreuves", précise une ordonnance publiée au Journal officiel.
Le gouvernement va pouvoir adapter les modalités du baccalauréat 2021 et d'autres examens en fonction de l'évolution de l'épidémie de Covid-19 jusqu'à deux semaines avant le début des épreuves, grâce à une ordonnance publiée au Journal officiel, datée du 24 décembre. Le texte concerne les "modalités de délivrance des diplômes de l'enseignement supérieur, y compris le baccalauréat", auxquelles le gouvernement peut désormais apporter des "adaptations" pendant l'ensemble de l'année 2021.
"S'agissant des épreuves des examens ou concours, ces adaptations peuvent porter, dans le respect du principe d'égalité de traitement des candidats, sur leur nature, leur nombre, leur contenu, leur coefficient ou leurs conditions d'organisation, qui peut notamment s'effectuer de manière dématérialisée", prévoit l'ordonnance.
Des mesures "à titre exceptionnel"
Les modifications devront être communiquées "dans un délai qui ne peut être inférieur à deux semaines avant le début des épreuves", précise-t-elle. Cela concerne également certains concours ou examens de l'enseignement supérieur et de la fonction publique.
Lundi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait résumé l'esprit de cette ordonnance à la sortie du conseil des ministres. "Il s'agit d'anticiper et de nous permettre d'adapter aux besoins, les modalités des concours et des examens d'accès à l'enseignement supérieur, d'obtention des diplômes et d'accès à la fonction publique", avait-il expliqué.
Pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat, le ministre de l'Education nationale avait déjà annoncé des mesures, "à titre exceptionnel", pour cette année 2020-2021, où devait pleinement entrer en vigueur le nouveau bac.
Les évaluations communes prévues en première et terminale sont annulées au profit du contrôle continu grâce à la prise en compte des notes du bulletin scolaire. Cette mesure concerne l'histoire-géographie, les langues vivantes et la spécialité qui n'est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l'enseignement scientifique pour la voie générale. Les épreuves terminales sur les enseignements de spécialité prévues à la mi-mars sont, elles, maintenues.
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