Covid-19 : les Franciliens quittent l’Île-de-France, affluence dans les gares et sur les routes
Comme ce fut le cas lors du premier confinement en mars 2020, un certain nombre de Franciliens ont décidé de quitter l’Île-de-France après les annonces gouvernementales, vendredi 19 mars.
Les images sur les routes ou dans les gares parisiennes ne sont pas sans rappeler celles de mars 2020 et du premier confinement. À la suite des annonces gouvernementales et des nouvelles restrictions pour l’Île-de-France, bon nombre de Franciliens ont décidé de quitter la région, vendredi 19 mars. 400 kilomètres de bouchons ont été recensés. Dans les gares, aussi, les habitants de la région étaient très présents pour prendre un train. "Je rentre en Bretagne chez mes parents. Je pars parce que je n’ai pas envie d’être confiné, j’ai envie de pouvoir être dehors", détaille un voyageur.
L’Ouest de la France, une destination phare
"Je pars en province, dans le Poitou-Charentes, parce que mon appartement est trop petit pour faire du télétravail", explique une autre femme interrogée. Le site de la SNCF a été pris d’assaut et les places étaient rares à bord des trains : il y a eu deux fois plus de réservations, soit 73 000 billets vendus en plus. Beaucoup ne partent que pour le weekend. Certaines rames ont été doublées pour libérer des places. L’Ouest de la France a été très prisé, avec des destinations comme Rennes (Ille-et-Vilaine), Nantes (Loire-Atlantique) ou Bordeaux (Gironde), mais aussi d’autres villes comme Lyon (Rhône) et Marseille (Bouches-du-Rhône).
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