Covid-19 : les services hospitaliers manquent de bras
Il ne reste plus que quelques semaines à tenir avant que la vague Omicron ne passe vraiment. C’est du moins ce qu’espèrent les spécialistes. Mais les hôpitaux pourront-ils tenir jusque-là ? Si le pic en termes de nombre de cas semble passé, les entrées dans les services hospitaliers se font maintenant. Or les établissements manquent de bras.
D’habitude ils encadrent les équipes, aujourd’hui Valérie et Michel remettent la blouse pour palier les absences, et la situation est de plus en plus fréquente. Lundi 17 janvier, sept infirmiers et aides-soignantes, positifs au Covid-19, manquent à l’appel dans le groupe hospitalier Loos Haubourdin dans le Nord. "Je me suis remise à faire un petit peu de prises de sang, chose que je ne faisais plus. On a fait les vaccins, les tests PCR et antigéniques", indique Valérie Venel, infirmière et cadre de santé.
1 119 infirmiers et 620 aides-soignants recherchés dans les Hauts-de-France
Crise du Covid-19, plus crise des vocations. Le service des ressources humaines jongle en permanence, et le recours aux agences d’intérim ne suffit pas. "Même ces sociétés spécialisées ne trouvent personne à nous proposer", regrette Séverine Laboue, directrice du groupe hospitalier Loos Haubourdin. À Noël, ce groupe hospitalier a dû fermer son unité de soins palliatifs. Ailleurs, il faut déprogrammer des soins. Dans les Hauts-de-France, Pôle emploi recherche 1 119 infirmiers et 620 aides-soignants. En dernier recours, les hôpitaux ont pour consigne de faire revenir au travail des personnes positives au Covid-19, mais asymptomatiques.
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