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Covid-19 : un nouveau variant du virus a émergé en Afrique du Sud, les chercheurs estiment qu'il est plus contagieux

Mercredi, le Royaume-Uni, où l'émergence d'un autre variant a semé l'inquiétude, a restreint ses liaisons avec l'Afrique du Sud.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un patient subit un test salivaire de dépistage du Covid-19 au Lancet Nectare Hospital de Johannesburg, le 18 décembre 2020. (LUCA SOLA / AFP)

Après le variant britannique, qui a poussé une cinquantaine de pays à suspendre leurs liaisons avec le Royaume-Uni, faut-il craindre un variant sud-africain du coronavirus ? Londres a annoncé mettre en place des restrictions sur les entrées sur son territoire depuis l'Afrique du Sud, mercredi 23 décembre, après avoir identifié deux cas d'un variant "hautement préoccupant" car "plus contagieux" arrivé d'Afrique du Sud. Une inquiétude partagée par les chercheurs qui ont identifié ce variant.

"Nous pensons, et tous les éléments vont dans ce sens, que ce variant est davantage transmissible", a affirmé mercredi à l'AFP Tulio de Oliveira, directeur de l'institut de recherche KRISP, adossé à l'université du Kwazulu-Natal.

Une propagation plus rapide qu'habituellement

Son équipe a séquencé des centaines d'échantillons de tout le pays depuis février. Ils ont remarqué qu'un "variant particulier domine les résultats de ces deux derniers mois", avait expliqué le gouvernement sud-africain lundi, en annonçant l'identification de ce nouveau variant.

En gros, "80 à 90% des échantillons prélevés à partir de la deuxième moitié de novembre" présentaient ce variant, détaille Tulio de Oliveira. "Nous n'avions jamais vu une seule lignée dominer ainsi", ni "se répandre aussi vite", note-t-il. Jusque-là, "normalement", entre 20 et 30 variants circulaient en même temps, selon plusieurs séquences.

Si ce variant sud-africain est décrit comme présentant des similarités avec le variant britannique, il "semble avoir davantage muté que le nouveau variant qui a été identifié au Royaume-Uni", a déclaré mercredi le ministre de la Santé britannique, Matt Hancock, pour justifier l'imposition de nouvelles restrictions à la frontière.

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