Covid long : "Il y a des avancées" mais "il faut qu'elles se traduisent par des actions concrètes", regrette la cofondatrice de l'association Après J20
"Il y a des avancées à souligner" dans la prise en charge du Covid long, mais "il faut qu'elles se traduisent par des actions concrètes", constate ce mercredi 8 novembre sur franceinfo Pauline Oustric, présidente et cofondatrice de l'association Après J20. Selon un diagnostic publié ce mercredi par le Covars (Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires) et remis au gouvernement, la prise en charge de ces "centaines de milliers de personnes" est insuffisante.
"Pour l'instant, ce sont encore des recommandations", déplore Pauline Oustric, "et on attend que le gouvernement mette des sous sur la table pour transformer ces recommandations visibles par les patients". La présidente de l'association précise qu'il faut "une prise en charge adaptée, pluridisciplinaire, de la communication, de la prévention, mais aussi de la recherche sur les traitements". Par exemple, même si le Covid long est reconnu comme une pathologie et donne droit à un arrêt de travail, "c'est souvent compliqué parce que comme c'est moins connu et moins bien diagnostiqué, les patients font souvent face à des refus".
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