Cet article date de plus de quatre ans.

Crise économique : "Nous voyons les prédateurs réapparaître, c’est plutôt bon signe", explique un redresseur d’entreprise

Pour Arnaud Marion, invité de franceinfo mercredi 24 juin, la réapparition des prédateurs "veut dire que les sociétés ne vont pas mourir". 

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Liquidation d un magasin lors de la phase 2 du déconfinement, à Paris le 2 juin 2020 (LUC NOBOUT / MAXPPP)

"Je ne suis pas sûr que l’on voie quelque chose qui soit pire que ce que nous avions imaginé. Ce sont sûrement les chiffres qui sont pires, mais pas la situation", a déclaré ce mercredi 24 juin sur franceinfo Arnaud Marion, redresseur d’entreprises en difficulté, alors que le Fonds monétaire international prévoit pour la France une contraction de 12,5 % du PIB en 2020.

Après la crise du coronavirus, Arnaud Marion a expliqué sur franceinfo voir depuis le 15 juin, beaucoup de dossiers arriver liés au refus de PGE (prêt garanti par l’Etat). "Nous voyons également les prédateurs réapparaître. C’est plutôt bon signe car cela veut dire que les sociétés ne vont pas mourir mais qu’elles vont être reprises", a décrit Arnaud Marion.

Nous voyons beaucoup de dossiers arriver pour des chaînes de distribution, notamment dans l’habillement.

Arnaud Marion, redresseur d'entreprises en difficulté

sur franceinfo

Concernant les difficultés de nombreuses entreprises et la mise en place dans la durée du chômage partiel, Arnaud Marion considère "qu’in fine, c’est l’Etat qui payera". Selon le redresseur d'entreprises, "c’est une histoire de vases communicants. Que les personnes soient à Pôle emploi et creusent les déficits, ou en chômage partiel, c’est la même chose. L’objectif est clair : il faut sauver des emplois, sauver des entreprises. Les écarts se creusent.", constate-t-il. "Il faut retrouver la confiance qui manque en ce moment aux différents agents économiques". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.