Cet article date de plus de trois ans.

Crise sanitaire : le projet de loi de finances rectificative comprend 15 milliards de mesures supplémentaires

Ces mesures seront ciblées sur les entreprises du tourisme "ayant connu les plus grandes difficultés" du fait de la crise sanitaire, annonce le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt donne une conférence de presse à Paris, le 8 avril 2021. (ERIC PIERMONT / AFP)

Le projet de loi de finances rectificative (PLFR) qui sera présenté le 2 juin comprendra 15 milliards d'euros de mesures d'urgence supplémentaires. Elles seront ciblées sur les entreprises du tourisme "ayant connu les plus grandes difficultés" du fait de la crise sanitaire, annonce le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt dans un entretien aux Echos (article payant) mis en ligne mercredi 26 mai. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire juge de son côté qu'après les quelque 100 milliards d'euros de mesures d'urgence prises en 2020, ces derniers crédits permettront de passer d'un "soutien économique généralisé à un accompagnement ciblé et adapté aux entreprises qui restent en difficulté".

"Ces 15 milliards doivent traduire notre transition vers un soutien ciblé pour les entreprises ayant connu les plus grandes difficultés" telles que les restaurants, les bars, les hôtels, renchérit Olivier Dussopt. Sur cette somme, 4 milliards d'euros financeront des exonérations de charges et 3,5 milliards d'euros la "sortie progressive du fonds de solidarité entre juin et la fin août", détaille-t-il. Quelque 6,5 milliards d'euros permettront de financer l'activité partielle, un dispositif "de sortie de crise fortement mobilisé au premier semestre" et d'"accompagner la montée en puissance de l'activité partielle de longue durée (APLD)", précise encore Olivier Dussopt. 

"Les entreprises viables mais qui ont été fragilisées"

Le gouvernement veut aussi "continuer à accompagner les entreprises en difficultés structurelles" notamment pour "le secteur automobile et les fonderies, confrontées à une transformation majeure avec le passage du véhicule thermique à la voiture électrique", explique pour sa part Bruno Le Maire. "Nous soutenons également les entreprises viables, mais qui ont été fragilisées par la crise et qui peuvent avoir du mal à redémarrer", poursuit-il, citant les voyagistes ou le transport aérien, l'évènementiel dont "le redémarrage sera très progressif".

Un fonds de transition doté de 3 milliards d'euros sera ainsi mis en place "pour soutenir les entreprises rencontrant des besoins de financement en sortie de crise", précise encore Bruno Le Maire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.