Dans l'Yonne, une entreprise de découpe de métaux reconvertie dans les distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact
Chaque jour avec le déconfinement, la France s’apprête à redémarrer, à reprendre une vie qui ne sera pas tout à fait comme avant. Tour d’horizon d’un pays qui repart, avec France Bleu.
Se réinventer, pour se relancer. C’est le pari d’une petite entreprise de l’Yonne, TPMS Métal qui emploie 35 personnes, basée à Aillant-sur-Tholon, et spécialisée dans la découpe de métaux. Avec le confinement, l’entreprise a connu, comme beaucoup, une lourde chute d’activité. Mais son directeur, Fernando, a eu une idée. Depuis le début du mois, TPMS Métal s’est lancée dans la production de bornes pour se désinfecter les mains, sans contact. Le succès est immédiat, raconte Fernando, patron ingénieux, à France Bleu Auxerre : "J'ai fait un petit croquis et je l'ai donné au bureau d'études ici. On a fait un prototype et on a lancé les séries. On a lancé 50 bornes la premier jour pour tâtonner le terrain. Une heure après, il n'y en avait plus. Quand on en lance 500, le temps de les fabriquer, il y en a plus." Non seulement tout le monde est revenu au travail, mais Fernando pourrait bien embaucher.
En Gironde, la ville de Lacanau recherche des bénévoles. Des ambassadeurs sur la plage pour s’assurer que tout le monde respecte bien les règles de distanciation, et ne s’arrête pas pour bronzer. Sylvie Lavergne, l’adjointe aux sports de Lacanau, s’y est engagée auprès de la préfecture et elle l’a dit à France Bleu Gironde : "Là on arrive sur des longs week-ends de quatre jours donc on a besoin de monde pour éviter que madame la préfète ferme les plages, si les consignes ne sont pas respectées."
2020 sera une bonne année pour le kirsch
Cet alcool de cerises typique de l’est de la France et à consommer avec modération, bien sûr. Les récoltes promettent d’être excellentes. À Fougerolles en Haute-Saône, dans la Zone de l'appellation d'origine contrôlée, les premières cerises sont là et elles sont superbes cette année. À croire qu’il y a un petit effet confinement. C'est de bon augure, pour Bernard Baud, le président du syndicat de défense et de promotion du kirsch de Fougerolles, interrogé par France Bleu Besançon : "Pour l'instant tout va bien. On a passé sans trop de dégâts les fameux saints de glace, les feuilles sont bien vertes, il n'y a pas de maladies, de parasites. Tout est optimal pour avoir une belle récolte." La cueillette des cerises est prévue pour la fin du mois prochain. Elle devrait atteindre 4 à 500 tonnes rien que dans la zone de Fougerolles.
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