Déconfinement : la délicate reprise des professions médicales
La reprise du travail le 11 mai est un défi pour de nombreuses professions, notamment les dentistes, podologues et kinésithérapeutes, qui ont cessé leurs activités depuis deux mois. Il faut réorganiser le travail afin d’éviter toute contamination.
Sous ses airs de soignant en bloc opératoire, il s’agit bien d’un dentiste, tel qu’on les verra à partir de lundi 11 mai. Surblouse, gants, masque, gants et visière : autant de matériel de protection qu’il a fallu glaner de droite et de gauche pour pouvoir rouvrir en toute sécurité. Des patients assujettis à des règles strictes dès l’accueil, avec des surchaussures à enfiler pour rentrer en zone de soins.
Des rendez-vous espacés qui n’arrangent pas les praticiens
Même souci chez les podologues. Le matériel de protection est moins contraignant, mais sans surblouse jetable, il faut jouer du système D. Les rendez-vous sont plus espacés. Une reprise au ralenti sans aide pour compenser. “Cela va avoir un retentissement, notamment chez les jeunes podologues, qui ont investi pour acheter leur matériel (...) et qui risquent de fermer leurs cabinets”, explique le podologue Stéphanie Besnier. Les patients sont en tout cas déjà au rendez-vous. Le téléphone ne fait que sonner et les plannings se remplissent à toute vitesse.
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