Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : pas de surrisque d'infection lors du concert-test d'Indochine à Paris-Bercy

La revue médicale britannique "The Lancet Infectious Diseases" publie les résultats de l'étude menée lors d'un concert-test d'Indochine le 29 mai dernier à l'Accor Arena de Paris-Bercy.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La foule lors du concert test d'Indochine et Etienne de Crécy à l'AccorHotel Arena de Paris Bercy le 29 mai 2021. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Il n'y a pas de surrisque d'infection au Covid-19 lors d'un concert où les spectateurs respectent bien les gestes barrières, estime "The Lancet Infectious Diseases". La revue médicale britannique publie vendredi 26 novembre les résultats de l'étude menée lors d'un concert-test d'Indochine et d'Etienne de Crécy le 29 mai dernier à l'Accor Arena de Paris-Bercy. Cette étude confirme les premiers résultats révélés en juillet dernier par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Sur les 4 000 spectateurs de ce concert debout, sans distanciation physique, mais en portant des masques dans une salle ventilée, seuls huit personnes ont été testées positives. "Mais comme nous avions demandé aux gens de prélever leur salive le jour du concert, cinq d'entre elles étaient en fait déjà positives", explique le professeur Constance Delaugerre qui a coordonné cette étude.

Les nouveaux variants ne remettent pas en cause cette étude

Ces cinq personnes positives avant le concert n'ont par ailleurs pas contaminé les trois autres puisque les souches du virus étaient différentes. Ce qui fait finalement dire au professeur Delaugerre qu'il y a "le même taux d'infection qu'on soit allé au concert ou qu'on n'y soit pas allé".

Les résultats de l'étude ne sont, semble-t-il, pas non plus remis en question par l'apparition de nouveau variants depuis. "La barrière liée au port du masque bien porté tout au long d'un évènement permet à mon sens de protéger de la diffusion d'un variant, même plus transmissible", estime Constance Delaugerre. De plus, en mai dernier, seule la moitié des spectateurs avait reçu une dose de vaccin, contre 90% des adultes français entièrement vaccinés aujourd'hui.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.