Déconfinement : "On veut surtout envisager une reprise pérenne" insiste le premier syndicat patronal du spectacle vivant privé en France
Selon Malika Séguineau, les spectateurs accepteront ce pass pour "revivre une expérience en situation réelle, où le masque n'est plus obligatoire".
Le mercredi 30 juin marque une nouvelle étape du déconfinement en France et est synonyme de nouvelles règles sanitaires pour le secteur de la culture. Il n'y a désormais plus de jauge imposée dans les musées, cinémas ou théâtres. Un jour très attendu par Malika Séguineau, directrice générale du Prodiss, premier syndicat patronal du spectacle vivant privé en France. "On veut surtout envisager une reprise pérenne", insiste-t-elle sur franceinfo.
"C'est une nouvelle étape avec enfin la reprise des concerts debout", réagi Malika Séguineau. "C'est une reprise importante, hautement symbolique. Cela fait quinze mois qu'on ne parle plus de concert debout, qu'on ne parle plus de festival debout donc pour nous cette ultime étape est très importante. Mais on veut surtout envisager une reprise pérenne. Le plus terrible pour nous tous serait une re-fermeture à l'automne. Nous ne voulons plus en entendre parler", explique-t-elle.
L'importance de faire "de la pédagogie" sur le pass sanitaire
Au sujet du pass sanitaire, "c'est une contrainte nouvelle pour nous, organisateurs, mais on a compris que c'était la condition pour reprendre un certain type d'événements et notamment les concerts debout." Selon elle, les spectateurs accepteront ce pass sanitaire. "La contrepartie c'est revivre une expérience en situation réelle où le masque n'est plus obligatoire, une jauge complète et réouverture des bars."
Il faudra néanmoins habituer le public à ce nouvel outil. "Il y a des habitudes à recréer, il y a aussi de la pédagogie à faire autour de cet outil nouveau qu'est le pass sanitaire. C'est ce que nous avons demandé au gouvernement. Il faut expliquer au public que ce pass ne doit pas être vu comme une contrainte mais comme un sésame pour retrouver des activités normales."
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