Les bars de nuit sous surveillance policière
Alors que les discothèques demeurent fermées, les soirées festives se multiplient. A Paris notamment, les autorités tentent d'y faire face.
De la musique et des clients collés les uns aux autres. Sur la terrasse d'un bar parisien, difficile de se frayer un chemin jusqu'à la piste de danse. Officiellement, le port du masque est obligatoire, mais plus on avance, moins il est visible. Trop contraignant pour les jeunes. "Dès que tu arrives, tu vas fumer ta clope, tu enlèves ton masque. Après tu vas danser, tu vas être essoufflé, tu retires ton masque", reconnait une jeune femme. Certains les ignorent totalement et l'assument : "Je fais la bise aux gens, je serre la main aux gens. Je me lave les mains entre deux, mais c'est tout".
Des patrons débordés
Cette désinvolture, la gérante de l'établissement y est confrontée et se dit impuissante. Elle explique tout faire pour respecter les règles en distribuant ou en vendant des masques notamment. "On n'a pas le pouvoir de la police à l'égard des citoyens", regrette-t-elle. Dans le Morbihan, les forces de l'ordre ont sévi. Interdiction de danser à l'intérieur des bars par exemple. Les gérants sont sermonnés ; d'autres avouent s'être faits débordés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.