Réouverture des terrasses : une liberté sous surveillance à Tours
Un premier vrai week-end de liberté s'ouvre vendredi 21 mai, après la réouverture des terrasses. Mais déjà, plusieurs maires et préfets s'interrogent face au relâchement de ces derniers jours. À Tours (Indre-et-Loire), la préfète a décidé d'interdire la vente d'alcool à emporter durant un mois.
Sur la place Plumereau, à Tours (Indre-et-Loire), les terrasses étaient bondées depuis leur réouverture, mercredi 19 mai. Mais la préfète d'Indre-et-Loire, Marie Lajus, a pris la décision d'interdire la consommation d'alcool debout sur la voie publique, ou encore la vente de verres à emporter. La mesure divise. "Pour moi, une fois qu'on rouvre, on est censés tout autoriser, sinon, on ne rouvre pas", confie une habitante, tandis qu'une autre affirme : "C'est vrai que quand tout le monde est dehors avec son verre, on ne peut pas passer, personne n'a son masque, ça ne me rassure pas du tout."
Une mesure de fermeté assumée par la préfète
C'est pour éviter des attroupements sans distanciation, comme ceux de mercredi à Tours, que la préfecture a pris cette décision. Aujourd'hui, si certains ne respectent pas encore les nouvelles règles, la police met en garde l'ensemble des patrons de bars. Cette mesure de fermeté est assumée par la préfète, car dans la région, le Covid-19 est loin d'avoir disparu. "Le virus est là, en Indre-et-Loire, et il a même légèrement progressé ces derniers jours. Est-ce que c'est dû au week-end de l'ascension ? C'est difficile à dire, en tout cas, il y a un risque réel en cette période où arrivent les beaux jours", a expliqué Marie Lajus. En cas de non-respect des règles, les contrevenants risquent 135 euros. Les établissements, eux, s'exposent à une fermeture administrative.
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