Coronavirus : l'OMS recommande le port du masque dès 12 ans dans les mêmes conditions que les adultes

Article rédigé par Clément Parrot, Ilan Caro, Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des enfants jouent, sur la surveillance d'adultes portant le masque, à Bordeaux (Nouvelle-Aquitaine), le 15 août 2020. (LAURENT PERPIGNA IBAN / HANS LUCAS / AFP)

Cette recommandation est valable "en particulier lorsqu'ils ne peuvent garantir une distance d'au moins un mètre des autres et si la transmission est généralisée dans la zone concernée", précise l'institution.

Ce qu'il faut savoir

Les enfants âgés de 12 ans et plus devraient porter le masque dans les mêmes conditions que les adultes pour lutter contre la pandémie de Covid-19, selon des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publiées vendredi 21 août. Dans le document, l'institution précise que cette recommandation est valable "en particulier lorsqu'ils ne peuvent garantir une distance d'au moins un mètre des autres et si la transmission est généralisée dans la zone concernée". En France, le port du masque est obligatoire dans certains lieux clos et extérieurs à partir de 11 ans.

 Le nombre de contaminations en hausse. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué que le nombre de contaminations au nouveau coronavirus avait bondi de 40% en une semaine. "J'ai constaté que, parfois, les gens se sentent surprotégés par le masque et n'appliquent plus certaines mesures de sécurité", a-t-il déploré. Le taux d'hospitalisation a également augmenté en France de près de 28% en une semaine, a-t-il aussi rappelé.

 Masque obligatoire dans les collèges et lycées. A la rentrée, le port du masque contre le Covid-19 sera désormais obligatoire dans les collèges et les lycées, y compris quand les distances de sécurité sont respectées, a confirmé Jean-Michel Blanquer jeudi 20 août sur France 2. Toutes les familles pourront-elles assumer le coût de cette mesure, s'interroge la FCPE ? "Nous sommes en situation de fournir les masques" à celles qui seraient en "grande difficulté", a assuré le ministre de l'Education nationale, en déplacement dans une école de l'Oise vendredi.

 Une "fourniture scolaire". Si un élève se présentait sans masque en avançant des raisons économiques, "on regarderait avec la famille la réalité du problème et comment on peut lui en fournir un", a-t-il expliqué. Il a cependant estimé que le masque doit constituer "une fourniture scolaire" comme une autre, rappelant l'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire versée aux parents d'élèves les moins fortunés.

Reconfinement au Liban. Les hôpitaux du pays, "au bord du gouffre" selon le ministre de la Santé, doivent faire face à des taux de records de contaminations tout en continuant de traiter les blessés de l'explosion qui a dévasté Beyrouth le 4 août. Le reconfinement, qui débute vendredi, durera au moins jusqu'au 7 septembre, et s'accompagne d'un couvre-feu. Il ne concerne pas les quartiers sinistrés par la catastrophe.

 Fin de l'obligation du masque à Pékin. Les autorités locales ont levé l'imposition du port du masque en extérieur qui était en vigueur, après 13 jours consécutifs sans nouveaux cas détectés dans la capitale chinoise.