Coronavirus : "Le risque d'introduction en France est faible mais ne peut pas être exclu", déclare la ministre de la Santé
La Direction générale de la santé a tenu un point presse mardi soir alors que le virus qui sévit en Asie, et notamment en Chine, inquiète de plus en plus la communauté internationale.
Ce qu'il faut savoir
La Direction générale de la santé a tenu, mardi 21 janvier, une conférence de presse sur le nouveau virus (baptisé 2019-nCoV), semblable au Sras, qui a provoqué la mort de six personnes en Chine, avec près de trois cents cas d'infection, alimentant la peur d'une propagation à la faveur de la grande migration du Nouvel An chinois.
Un risque "faible" en France. "Le risque d'introduction en France de ce virus est faible mais ne peut pas être exclu", a assuré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lors d'une conférence de presse. Néanmoins, elle a précisé que "la situation est très évolutive" et que "des messages de précaution sont d'ores et déjà affichés en provenance ou à destination de Wuhan", la ville chinoise considérée comme le foyer d'origine de la maladie. Mais "aucune mesure de contrôle aux frontières n'a été prise, conformément aux recommandations de l'OMS".
"Un cas totalement exclu" en France. Le directeur général de la santé a expliqué qu'"un citoyen français qui a présenté des symptômes respiratoires après un séjour à Wuhan a été pris en charge". Le professeur Jérôme Salomon a ensuite assuré que le patient allait bien et qu'il était rentré chez lui. "Tous les examens sont négatifs, le cas est totalement exclu. Nous communiquerons immédiatement sur tout cas confirmé."
Le virus peut provoquer le Sras. Le virus, baptisé 2019-nCoV par l'OMS, semble être un nouveau type de coronavirus, famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme, comme un rhume, mais aussi d'autres plus graves, comme le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).
Le Japon, la Corée du Sud ou la Thaïlande concernés. La Chine a recensé 77 nouveaux cas, portant le total à près de trois cents, alors que la maladie a fait trois nouvelles victimes à Wuhan (centre), l'épicentre de l'épidémie. Plusieurs autres personnes ont été contaminés en Asie : au Japon, en Corée du Sud et en Thaïlande, ainsi qu'à Taïwan, où un premier cas a été recensé.
Contrôles aux frontières. De nombreux pays d'Asie ont renforcé leurs contrôles face à la propagation du nouveau virus.