Covid-19 : le Royaume-Uni impose à son tour un test négatif aux voyageurs arrivant de Chine
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Après la France, l'Italie ou encore les Etats-Unis, le Royaume-Uni prend à son tour des mesures en réponse à l'envolée des cas de Covid-19 en Chine. Dès le 5 janvier, les passagers prenant des vols directs depuis la Chine continentale devront présenter à l'embarquement un test négatif de dépistage du Covid-19, réalisé moins de deux jours avant le départ, a annoncé le gouvernement britannique, vendredi 30 décembre.
Cette mesure ne s'applique qu'à l'Angleterre, pour laquelle le gouvernement est compétent, mais Londres a précisé qu'aucun vol direct n'arrivait dans les aéroports des autres nations du Royaume-Uni. En parallèle, les autorités sanitaires britanniques testeront à l'arrivée certains passagers, afin de notamment de déterminer l'apparition de certains variants.
Tous les voyageurs en provenance de ce pays et souhaitant se rendre en France auront l'obligation de présenter un test PCR ou antigénique négatif "avant l'embarquement", réalisé moins de 48 heures avant leur départ, a annoncé le gouvernement dans un communiqué vendredi. En parallèle, le port du masque sera requis dans l'ensemble des avions en provenance de Chine. A partir du 1er janvier, des tests PCR seront également réalisés "à l'arrivée sur le territoire français", a précisé le gouvernement.
La Chine défend la transparence de ses données. Les données chinoises sur le nombre de morts du Covid-19 ont toujours été transparentes, ont affirmé jeudi les autorités sanitaires du pays, en dépit d'un décalage avec la réalité des statistiques jusqu'ici données par Pékin. "La Chine a toujours publié ses données sur les morts du Covid-19 et les cas graves dans une volonté d'ouverture et de transparence", a affirmé jeudi soir Jiao Yahui, haute responsable de la Commission nationale de santé (NHC).
L'OMS juge les mesures de protection prises par les autres pays "compréhensibles". Les mesures de protection prises par les autres pays face à la flambée de Covid en Chine sont "compréhensibles" au vu du manque d'informations fournies par Pékin, a déclaré jeudi le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il a également exhorté Pékin à communiquer davantage sur l'état de la pandémie dans le pays.