Covid-19 : "L'heure de lever les contraintes n'est pas venue", annonce le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal

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Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors d'une conférence de presse, le 29 septembre 2021. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

"Sur le pass, l'avis du Conseil scientifique nous invite à la prudence", a-t-il précisé lundi à la sortie du Conseil de défense sanitaire et du Conseil des ministres.

Ce qu'il faut savoir

Le gouvernement choisit la prudence dans sa gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19. C'est ce qu'affirme son porte-parole, Gabriel Attal, à la sortie du Conseil de défense sanitaire et du Conseil des ministres, qui se sont tenus dans la matinée, jeudi 7 octobre."Sur le pass, l'avis du Conseil scientifique nous invite à la prudence, a-t-il expliqué. Nous entrons dans la période hivernale, période traditionnellement plus propice à la circulation de l'épidémie." Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre a ajouté : "On le constate dans certains pays de l'Est, même si cela peut être lié à une faible couverture vaccinale. Nous allons regarder cela avec attention. Mais si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne saurait être envisagée avant le 15 novembre." Suivez notre direct.

"L'heure de lever les contraintes n'est pas venue." Les mots du porte-parole du gouvernement sont clairs. "Nous devons la vérité aux Français. L'heure de lever les contraintes n'est pas venue. Dans beaucoup de départements, l'épidémie ne recule plus et la situation interpelle dans plusieurs départements, dont [ceux des] Pays de la Loire et l'Aude", a déclaré Gabriel Attal, ajoutant qu'à ce jour, "sur 4,5 millions de personnes éligibles, environ 1,5 million ont fait leur dose de rappel (...). Ce n'est pas encore assez".

La levée du port du masque à l'école se poursuitLe port du masque à l'école primaire, qui n'est déjà plus nécessaire dans 47 premiers départements depuis lundi, sera levée lundi prochain dans 21 nouveaux départements, dont la liste a été publiée jeudi au Journal officiel.

Le prix des tests connus. A partir du 15 octobre, le dépistage deviendra payant dans de nombreux cas de figure. Pour un PCR, il faudra débourser 44 euros, et au moins 22 euros pour un antigénique, révèle franceinfo.

 Des recours contre le pass sanitaire déboutés. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a déclaré "irrecevables" la requête d'un professeur de droit français et 18 000 "requêtes standardisées" qui l'accompagnaient. La CEDH jugent le recours "abusif".