Cinquième vague de Covid-19 : la barre des 2 000 patients en réanimation à nouveau franchie en France

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Des soignants prennent en charge un patient atteint du Covid-19 dans le service de réanimation de l'Institut mutualiste Montsouris, le 6 mai 2021 à Paris. (ANTONIN BURAT / HANS LUCAS / AFP)

Selon les chiffres publiés vendredi par Santé publique France, 2 058 patients sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs.

Ce qu'il faut savoir

La situation sanitaire se dégrade en France. La barre des 2 000 patients en réanimation ou en soins intensifs a été à nouveau franchie, vendredi 3 décembre, pour atteindre 2 058, selon les chiffres de Santé publique France. Le nombre de cas quotidien continue d'augmenter, pour atteindre 49 858 sur la journée et 38 887 en moyenne sur les sept derniers jours.

De nouvelles restrictions en Belgique. Les vacances de Noël ont été avancées d'une semaine pour les écoles maternelles et primaires, a appris le correspondant de France Télévisions à Bruxelles, Julien Gasparutto, vendredi 3 décembre. Le masque est rendu obligatoire dès 6 ans dans les écoles du pays. Le secondaire, lui, passe à l'enseignement hybride.

 Moins de classes fermées en France. Le nombre de classes fermées en France en raison du Covid-19 est en baisse et s'établit à 4 578, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Education nationale. La semaine précédente, 8 890 classes étaient concernées par ces fermetures. Depuis le 29 novembre, il n'y a plus de fermetures de classe dans les écoles primaires dès le premier cas de Covid détecté chez un élève. Seuls ceux testés positifs sont isolés.

Neuf cas du variant Omicron confirmés en France. Le variant a été détecté dans six régions, selon la irection générale de la Santé : Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Ile-de-France, Pays de la Loire, Grand Est et La Réunion.

La vaccination "sans doute ouverte" aux enfants les plus fragiles en décembre. Olivier Véran a estimé vendredi que la vaccination pourrait être ouverte aux enfants souffrant de comorbidités avant la fin de l'année, dès la réception des doses adaptées. "La décision n'a pas été formellement prise mais il n'y a pas de raison de ne pas le faire", a-t-il précisé.