Grève dans l'Education nationale : les enseignants grévistes, moins nombreux, défilent à Paris pour "maintenir la pression"

Article rédigé par Camille Adaoust, Louis Boy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Manifestation dans le cadre d'une journée nationale de grève dans l'éducation nationale contre la gestion du Covid-19 dans les écoles, à Paris, le 20 janvier 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Une semaine après une grève très suivie dans l'éducation, une manifestation est organisée jeudi après-midi à Paris.

Ce qu'il faut savoir

Une semaine après une grève très suivie dans l'éducation pour protester contre la gestion de la crise du Covid-19 dans les établissements scolaires, le nouvel appel à la grève, jeudi 20 janvier, est moins suivi. Le taux de grévistes des enseignants s'élevait à 1,15% dans le premier degré et 2,18% dans le second degré, selon les chiffres du ministère de l'Education nationale, à la mi-journée. Malgré tout, l'exaspération est toujours là, face à un ministre, Jean-Michel Blanquer, fragilisé. Suivez notre direct.

 Un rassemblement dans la capitale. Une manifestation est prévue à Paris à partir de 14 heures. Pour Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, "le but n'était pas cette fois d'appeler les enseignants à faire grève car à une semaine d'intervalle c'est compliqué. L'idée aujourd'hui est de maintenir la pression avec des mobilisations localement, avant un nouvel appel à la grève le 27 janvier", a-t-elle expliqué à l'AFP.

 38% de grévistes jeudi dernier. Il y a une semaine, les taux de grévistes étaient beaucoup plus élevé, avec plus de 38% dans le premier degré et près de 24% dans le second, selon des chiffres du ministère de l'Education. Le mouvement avait rassemblé tous les syndicats de l'éducation, dont plusieurs (FSU, CGT Educ'action, FO et SUD Education, ainsi que la FCPE, première organisation de parents d'élèves, et les mouvements lycéens FIDL, MNL et La Voix lycéenne) avaient appelé à "poursuivre la mobilisation".

 Des masques FFP2 et des remplaçants. Les syndicats avaient été reçus par le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, qui avaient promis "cinq millions de masques FFP2" pour les enseignants de maternelle, la distribution de masques chirurgicaux pour les autres et plus de remplaçants pour les professeurs absents. Des annonces "pas suffisantes" pour les syndicats, qui ont appelé à "créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements" et à "doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés".