#OnVousRépond : posez vos questions sur le couvre-feu et les nouvelles mesures contre le Covid-19 annoncées par le gouvernement
Le couvre-feu entrera en vigueur à partir de vendredi soir minuit en Ile-de-France et dans huit métropoles. Vous êtes nombreux à avoir des interrogations à ce sujet. Franceinfo vous répond.
Ce qu'il faut savoir
Paris et l'Ile-de-France, ainsi que Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Rouen et Grenoble, huit métropoles en alerte maximale, s'apprêtent à vivre une dernière soirée de liberté avant l'entrée en vigueur des couvre-feux, à partir du vendredi 16 octobre à minuit pour freiner la pandémie de Covid-19. Quelles sont les exceptions ? Puis-je continuer à me faire livrer des repas après 21 heures ? La grande couronne est-elle concernée ? Toutes les équipes de franceinfo vous aident à y voir plus clair, grâce à l'opération #OnVousRépond. Voici les réponses à vos questions du vendredi 16 octobre.
Bruno Le Maire pas favorable aux "exemptions" au couvre-feu. Le ministre de l'Economie a expliqué sur BFMTV ne pas être pour une exemption du couvre-feu pour les spectacles. "Ce qui fait la force d'une règle, c'est sa clarté, sa simplicité. Si vous commencez à multiplier les exemptions [...] on ne va pas s'en sortir", estime Bruno Le Maire.
Vers la mise en place d'une assurance pandémie. Bruno Le Maire veut par ailleurs que les assurances soutiennent les entrepreneurs même en temps de pandémie, ce qui n'est pas toujours le cas actuellement. "Je souhaite accélérer la mise en place d'un régime d'assurance pandémie. Nous y travaillons avec le gouvernement", a-t-il indiqué.
Sur les APL, l'Unef dénonce "un délaissement des jeunes". Le syndicat étudiant critique le rétropédalage d'Emmanuel Macron sur ce sujet. Le chef de l'Etat avait annoncé mercredi une aide exceptionnelle de 150 euros, avec 100 euros de plus par enfant pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et de l'aide personnalisée au logement (APL). Mais finalement, les bénéficiaires des APL toucheront bien 100 euros par enfant mais pas les 150 euros de base, contrairement aux allocataires du RSA.