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#EtAprès Quel avenir pour le sport ? "Il faut que les femmes soient beaucoup plus présentes sur les postes à responsabilité", explique Sarah Ourahmoune

franceinfo prend du recul et interroge des acteurs majeurs du sport sur ce que la crise du coronavirus leur a enseigné, et la manière dont ils voient le sport dans la société d’après. Pour la boxeuse Sarah Ourahmoune l’avenir du sport est dans les nouvelles technologies et la présence des femmes doit être plus importante aux postes de direction.

Article rédigé par franceinfo - Laetitia Bernard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique, lors du Bpifrance forum à Paris, le 12 octobre 2017 (JULIEN DE ROSA / MAXPPP)

La boxeuse Sarah Ourahmoune est vice-championne olympique aux Jeux de Rio 2016, et vice-présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), ainsi qu'ambassadrice des Jeux olympiques de Paris 2024. Beaucoup l’ont sans doute vu ces dernières semaines, active sur les réseaux sociaux pour donner des conseils aux seniors pour garder la forme pendant le confinement.

La boxeuse est également coach et entrepreneuse, cette crise ne pouvait que la pousser à réagir. "Je suis à la fois sportive mais je suis aussi dirigeante d’association, explique la vice-championne olympique. Du coup, j’ai un club et on est toujours dans cette nécessité de créer, d’innover ou de faire en sorte d’être indépendant. Et c’est vrai qu’avec cette crise, au-delà du business model, c’est la création de nouveaux services. Alors un peu comme tout le monde, on s‘est mis à faire des cours en live, chose qu’on avait jamais envisagé auparavant."

Une réponse à "un vrai besoin"

L’offre en ligne, voilà une solution qui peut répondre à certaines problématiques de société à l’avenir. "Ça répond à un vrai besoin, c’est vrai que j’ai beaucoup donné de cours à une époque réservés aux femmes et très souvent, on me donnait deux raisons pour lesquelles elles n’allaient pas à l’entrainement et elles n’arrivaient pas à faire du sport. La première, c’était la garde des enfants, et la deuxième c’était le temps. Avec le live on peut répondre à ces problématiques parce que le live est enregistré, elles peuvent le faire quand elles veulent."

Une partie de la solution car pratiquer un sport doit aussi être vecteur de lien social précise la championne, et puisqu’on parle de sport au féminin, Sarah Ourahmoune souhaite augmenter la présence des femmes à tous les niveaux : "Il faut que les femmes soient beaucoup plus présentes sur les postes à responsabilité mais pas que, aussi sur le terrain en tant que coach, en tant que directeur technique national (DTN) pour faire en sorte que tous les sujets soient traités."

On a aujourd’hui deux présidentes de fédérations olympiques sur 114...

Sarah Ourahmoune

à franceinfo

Elle a pour cela lancé le programme dirigeante avec le Comité national olympique et sportif français, un programme qui aura toute son importance dans la société d’après.

#EtAprès. Quel avenir pour le sport ? "Il faut que les femmes soient beaucoup plus présentes sur les postes à responsabilité", explique Sarah Ourahmoune - réalisée par Laetitia Bernard

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