Guyane : mutinerie dans une prison
:quality(50)/2019/11/21/phpvhCdgb.jpg)
:quality(50)/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
L’épidémie de coronavirus se développe dans les territoires d’outre-mer avec 755 cas recensés. En Guyane, une mutinerie s’est produite, mercredi 1er avril, sans savoir si elle était liée au virus.
Une mutinerie a eu lieu mercredi 1er avril au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly, en Guyane. Les raisons sont encore floues. Ce qui est sûr, c’est que depuis quinze jours les contacts sont limités entre les prisonniers et leurs proches. L’accès au parloir est interdit et des activités ont été suspendues au sein de la prison en raison du coronavirus. Toutefois, selon la directrice, tout a été fait pour maintenir le lien familial : les détenus peuvent placer plus de temps au téléphone et des produits d’hygiène sont distribués régulièrement.
Des sanctions lourdes
Il faut attendre les résultats des auditions et des images de vidéosurveillance. La procureur de la république de Cayenne a déjà indiqué que les sanctions seront lourdes à la mesure des risques encourus par le personnel et les gendarmes du GIGN. Ceux-ci se sont retrouvés dans les couloirs de la prison face à des débuts d’incendie, des barricades, des prisonniers munis de couteaux ou de machettes, conclut Olivier de Larichaudy, journaliste pour Guyane la 1ère.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.