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Covid-19 : les hôpitaux sous haute tension en Ile-de-France

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Covid-19 : les hôpitaux sous haute tension en Ile-de-France
Covid-19 : les hôpitaux sous haute tension en Ile-de-France Covid-19 : les hôpitaux sous haute tension en Ile-de-France (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - B.Aparis, N.Jauson, J.Wittenberg
France Télévisions
France 3

Un an après le début de la pandémie de Covid-19, les équipes de l’hôpital d’Ambroise-Paré (AP-HP) à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) sont toujours en première ligne. Les nerfs des soignants sont mis à rude épreuve.

Le service de réanimation de l’hôpital d’Ambroise-Paré (AP-HP) à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) est au cœur de la tourmente : la deuxième vague de contaminations au Covid-19, qui s'éternise, met les nerfs des soignants à rude épreuve. La fatigue s’accumule, avec son lot d'inquiétudes. "C’est difficile, c’est très difficile. Nous sommes très déconcertés de voir qu'un an après, la situation reste extrêmement tendue et compliquée", explique une cadre de santé. "C’est angoissant de ne pas avoir d’issue, de ne pas pouvoir se projeter sur le après", poursuit une infirmière.

Une tension hospitalière "très forte"

Les 1 100 lits de réanimation prévus pour toute l’Ile-de-France ne suffisent plus. Seule solution : déprogrammer les opérations chirurgicales non urgentes. 20% des opérations sont déjà reportées. L’Agence Régionale de Santé a demandé de passer à 40%.

Une conférence de presse aura lieu jeudi 11 mars, comme tous les jeudis. Elle devrait être tenue par le ministre de la Santé Olivier Véran, rapporte le journaliste France Télévisions Jeff Wittenberg, en duplex depuis le Palais de l’Elysée, mercredi 10 mars. Pas d’annonces d’un confinement au programme, mais “pas non plus d'allègement du couvre-feu en vigueur à 18 heures sur tout le territoire”, poursuit le journaliste. "Pourtant, la tension hospitalière est très forte. On a même un nombre de patients en réanimation qui n’a jamais atteint ce niveau depuis le mois de novembre.” La situation s’est en effet dégradée depuis le 1er mars. “Beaucoup de médecins réclament des mesures de confinement”, conclut le journaliste.

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