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"Il faut encore tenir un peu" : à Toulouse, les soignants optimistes mais prudents sur la décrue de l'épidémie de Covid-19

Les indicateurs de l'épidémie sont à la baisse, mais il est encore trop tôt pour crier victoire. Le monde médical appelle à poursuivre les efforts.

Article rédigé par Stéphane Iglésis - Édité par Noémie Bonnin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des soignantes au service réanimation de l'hôpital Purpan, à Toulouse, le 5 novembre 2020. (NATHALIE SAINT-AFFRE / MAXPPP)

"Nous aussi on aimerait bien faire les courses de Noël, voir la famille, passer du temps avec nos grands-parents et nos cousins, mais il faut encore tenir un peu", explique Vincent Bounes, directeur du Samu en Haute-Garonne. Dans le département comme de manière générale en France, le confinement et le couvre-feu ont cassé l’envolée de l’épidémie de Covid-19.

"Même si les indicateurs restent à des niveaux élevés, leur observation suggère que le pic épidémique de la seconde vague a été franchi", a souligné Santé publique France lors son point épidémiologique hebdomadaire vendredi 20 novembre. Durant la semaine du 9 au 15 novembre, tous les indicateurs sont effectivement à la baisse, mais ce n’est pas une raison pour relâcher l’effort, notamment à l’approche des fêtes de fin d’année.

"Ce qui est important, vraiment, c'est de continuer à se protéger, continuer à protéger ceux qu'on aime."

Vincent Bounes, directeur du Samu 31

à franceinfo

"Il y a beaucoup de signes d'espoir : d'une part, c'est une maladie qu'on connait bien, d'autre part on a eu des prises en charge adaptées, on a sauvé des vies, par centaines, ça c'est clair, poursuit Vincent Bounes, au CHU de Toulouse. On a les vaccins qui vont arriver, on a des moyens de maîtrise de la maladie, avec un confinement un peu moins dur que la première fois."

Il faut poursuivre les gestes barrières, c'est aussi ce qu'affirme Chloé Démiglio, biostatisticienne au service de virologie du CHU toulousain : "Dans l'attente du vaccin, et en l'absence pour le moment de ce vaccin, il est dans l'intérêt de tout le monde, et en particulier des personnes de notre famille qui sont les plus à risque, de maintenir des mesures qui nous permettent de nous réunir, sans mettre en danger l'ensemble des personnes réunies à ce moment-là."

La situation s’améliore aussi dans l’ensemble des départements d’Occitanie, même si "nous ne sommes qu’au milieu du chemin", selon l’agence régionale de santé.

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