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L'OMS espère que les pandémies de Covid-19 et de variole du singe prendront fin en 2023

Pour le chef de l'OMS, l'un des principaux enseignements de la pandémie de Covid-19 est que les pays doivent réagir rapidement aux épidémies surprises.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des employés d'un aéroport de Bijie, dans la province de Guizhou, en Chine, désinfectent les sièges, le 10 octobre 2022. (AFP)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) veut croire en des jours meilleurs sur le front épidémique. Après deux années marquées par l'émergence du Covid-19 et de la variole du singe, elle espère que ces maladies ne seront plus des urgences de santé publique dans le monde en 2023, lorsque elles auront terminé leur phase la plus dangereuse. "Nous avons parcouru un long chemin", a déclaré le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, mercredi 14 décembre, évoquant la situation actuelle de l'épidémie de Covid-19 dans le monde.

"Nous espérons qu'à un moment donné l'année prochaine, nous pourrons dire que le Covid-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale", a-t-il ajouté. "Ce virus ne va pas disparaître. Il est là pour rester et tous les pays devront apprendre à le gérer en même temps que d'autres maladies respiratoires", a-t-il déclaré, ajoutant que le nombre de décès hebdomadaires représentait désormais environ un cinquième de ce qu'il était il y a un an. "La semaine dernière, moins de 10 000 personnes ont perdu la vie. C'est toujours 10 000 de trop et tous les pays peuvent encore faire beaucoup pour sauver des vies", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Réagir vite aux épidémies surprises

"Nous serons encore confrontés à de nombreuses incertitudes et défis en 2023. Dans les pays à faible revenu, seule une personne sur cinq a été vaccinée", a toutefois poursuivi le chef de l'organisation onusienne. Selon lui, l'un des principaux enseignements de la pandémie de Covid-19 était que les pays devaient réagir rapidement à des épidémies surprises.

Concernant la variole du singe, Tedros Adhanom Ghebreyesus a ainsi souligné que l'épidémie mondiale avait pris le monde par surprise. Plus de 82 000 cas ont été signalés dans 110 pays, mais le taux de mortalité est resté faible, avec 65 morts. "Si la tendance actuelle se poursuit, nous espérons que l'année prochaine, nous pourrons également déclarer la fin de cette urgence sanitaire", a-t-il conclu.

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