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Le confinement durera "six semaines, voire plus", selon le chef du service des maladies infectieuses à Bichat

Le professeur Yazdan Yazdanpanah assure qu'il n'y a que l'isolement pour "arrêter le virus".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le professeur Yazdan Yazdanpanah,  chef du service maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, directeur de l’Institut de l’infectiologie à l’Inserm et expert auprès de l'Organisation mondiale pour la santé, invité de franceinfo le 22 janvier 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La durée du confinement pour enrayer l'épidémie de coronavirus  sera probablement de "six semaines, voire plus" a affirmé sur franceinfo vendredi 20 mars sur franceinfo Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris, directeur de l'infectiologie à l'Inserm et expert auprès de l'OMS.

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"Je pense que le confinement ne va pas s'arrêter en France dans dix jours. Je pense que ça va être plus long", a expliqué celui qui fait également partie du conseil scientifique qui conseille Emmanuel Macron. "Cela dépendra un peu de la courbe de l'épidémie, du nombre de nouveau cas qu'on va voir (…) Je pense qu'il faut partir sur six semaines, quelque chose comme ça, je ne peux pas exactement dire. Mais ce sera plus que 15 jours, ce sera autour de 6 semaines probablement, voire plus."

Le confinement, seule arme pour contenir l'épidémie

Interrogé sur l'utilité d'imposer des règles de confinement plus strictes,  Yazdan Yazdanpanah répète que "le plus important, c'est que les gens respectent les consignes déjà en place. Sinon, il y aura des consignes plus fortes. Le respect de ce qui a été mis en place est déjà extrêmement important, c'est que comme cela qu'on arrivera à arrêter ce virus.

Ce virus est beaucoup plus transmissible que ce qu'on pensait au départ.

Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du serice des maladies infectieuses à Bichat

à franceinfo

"On n'a pas de vaccin, on n'a pas de traitement pour l'instant. J'espère qu'on l'aura rapidement. En attendant, c'est la seule mesure qui nous permet vraiment de contenir l'épidémie", insiste le professeur.

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