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Masques alternatifs : quelle protection face à la maladie ?

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Masques alternatifs : quelle protection face à la maladie ?
Masques alternatifs : quelle protection face à la maladie ? Masques alternatifs : quelle protection face à la maladie ? (France 2)
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Dans un décret paru vendredi 24 avril au Journal officiel, l’exécutif a autorisé la réouverture des commerces de tissus pour permettre aux Français de se fabriquer chez eux leurs propres masques. Mais leur protection est-elle suffisante ?

Depuis quelques jours, les métiers à broder d’une usine Maison Lévêque ne produisent plus que des masques. 5 000 par jour, parfois plus. Des masques alternatifs que cette maison de broderie a inventés elle-même. L’entreprise a conçu un prototype qu’elle a fait valider par le laboratoire de la direction générale des Armées. Un modèle lavable en machine dix fois. Il existe de nombreux modèles de masques alternatifs, mais comment s’assurer de leur efficacité ? Pour l’instant, seuls les masques validés par le laboratoire de la direction générale des Armées peuvent être considérés comme fiables. Le laboratoire s’assure d’abord que les postillons de la personne qui porte le masque ne s’échappent pas. Il vérifie aussi qu’il est possible de respirer convenablement au travers du masque pendant 4 heures. 

Moins efficace qu’un FFP2 ou un masque chirurgical

Enfin, il s’assure que celui-ci est ajusté, c’est-à-dire qu’il reste bien sur le nez et la bouche. En revanche, ces masques ne protègent pas leurs porteurs contre les postillons des autres. Ils sont donc moins protecteurs que les masques chirurgicaux et ne sont efficaces que si tout le monde les porte. Pour choisir le bon masque, il faut donc consulter la liste des fabricants validés par le laboratoire des Armées. Car pour l’instant, il n’existe ni label ni certification permettant de garantir l’efficacité de ces masques alternatifs. Les masques qui arriveront chez les buralistes ne seront d’ailleurs ni FFP2 ni chirurgicaux, mais alternatifs. “Ce n’est pas la protection des masques chirurgicaux. Ça veut dire que pour un malade, ça ne suffit pas”, explique le docteur Damien Mascret sur le plateau du 20 Heures. 

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