Covid-19 : le prix des masques chirurgicaux "va encore baisser" assure le PDG du groupe Leclerc
Si le prix de vente n'a pas diminué jusqu'ici c'est en raison du coût "énorme" du fret aérien explique notamment Michel-Édouard Leclerc. Le groupe s'approvisionne en Chine.
Le prix des masques chirurgicaux "a déjà chuté" et "va encore baisser" dans la grande distribution a promis le PDG du groupe Leclerc Michel-Édouard Leclerc, vendredi 18 septembre sur franceinfo.
"Ils ne baissaient pas parce qu'on a eu du mal à acheter des masques, quand on les a eus, on les a achetés très cher, il a fallu liquider les stocks et en France on n'a pas le droit de vendre à perte", a expliqué le patron du groupe Leclrec.
Il a également pointé du doigt le coût "énorme" du fret aérien : "Affréter un avion ça coûtait 300 000 euros au début de la crise, et 1,1 million juste après le déconfinement. Aujourd'hui ce qui est intéressant c'est que ça vient par bateau."
Une demande faible pour les masques en tissu
Les boîtes de masques chirurgicaux vendus dans les magasins Leclerc sont des modèles made in China. "Les usines françaises de masques jetables ont été prioritairement réquisitionnées pour les hôpitaux. Donc on continue de les acheter en Chine. C'est là que ça baisse le plus aujourd'hui", défend Michel-Édouard Leclerc.
Quant aux masques dits "grand public", ceux faits en tissu, la demande est plus faible que prévu indique le PDG du groupe Leclerc : "Les Français n'achètent pas tellement de textile, ils restent sur les bras de la plupart des distributeurs".
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