Mobilité : les villes face au casse-tête des pistes cyclables
La crise du Covid-19 a vu l'utilisation du vélo en ville augmenter, et les villes tentent de suivre le mouvement en mettant en place de nouvelles pistes cyclables.
C'est une bataille au cœur des villes qui sera menée à la suite du déconfinement. Des kilomètres de pistes cyclables ont été tracés à la hâte dans les agglomérations, avec une cohabitation pas évidente avec les voitures, qui ne respectent pas forcément les espaces dédiés. "Une piste cyclable, c'est un trait de peinture, c'est malheureusement insuffisant. Ça donne libre accès aux véhicules pour se garer dessus", se plaint un cycliste de Marseille (Bouches-du-Rhône). Pourtant, la cité phocéenne a investi 600 000 euros dans la création de pistes cyclables, dont certaines sécurisées.
L'utilisation du vélo en hausse de 44% en France
Mais certaines, jugées dangereuses, ont été supprimées après seulement une semaine. "Si ça fonctionne, que la sécurité est au rendez-vous, et si la fréquentation est manifeste, on pérennise", explique Yannick Tondut, directeur général adjoint de la métropole Marseille-Provence, délégué à la mobilité et aux transports. Quatorze kilomètres de pistes post-Covid sont ainsi annoncées dans le courant de l'été à Marseille. En France, la crise sanitaire a vu l'utilisation du vélo augmenter de 44%, il reste aux villes à s'adapter à cette nouvelle donne.
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