#OnVousRépond : le psychiatre Boris Cyrulnik parle du blues du confinement

Les Français sont, depuis le début de la crise du Covid-19, “étonnamment courageux, étonnamment solidaires. Chaque fois qu’il y a un épisode catastrophique comme ça, la population se sépare en deux : une majorité courageuse, généreuse et une minorité qui craque ou qui en profite pour trafiquer un peu”, analyse Boris Cyrulnik, psychiatre. De nombreuses questions restent en suspens du côté des internautes, qui les posent au 20 Heures via le hashtag #OnVousRépond.

“Un danger que l’on sait contrôler”

Ce soir, par exemple, une internaute évoque le cas de son fils, âgé de cinq ans, qui ne souhaitent plus voir ses grands-parents de crainte d’être contaminé par le Covid-19. Pour le spécialiste, ne pas parler du virus est une mauvaise solution. L’autre mauvaise chose à faire consiste à trop en parler. “La seule bonne solution est de dire : il y a un danger, mais on sait le contrôler”, résume-t-il.