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Fuite du pass sanitaire d'Emmanuel Macron : l'Elysée pointe "la négligence ou la malveillance de professionnels de santé"

Le QR code qui figure sur le pass sanitaire du chef de l'Etat est visible sur les réseaux sociaux Snapchat et Twitter. Selon l'Élysée, "la négligence ou la malveillance de professionnels de santé" est en cause.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Emmanuel Macron le 6 septembre 2021 dans la cour du Palais de l'Elysée.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

Le QR code d'Emmanuel Macron a fuité sur les réseaux sociaux, a confirmé l'entourage du président de la République à franceinfo, mardi 21 septembre. Ce QR code, qui fait office de pass sanitaire, est présent notamment sur Snapchat et Twitter. "Des dispositions ont été prises", indique-t-on de même source, sans plus de précisions.

"La négligence ou la malveillance de plusieurs professionnels de santé" est à l'origine de la fuite en ligne de ce pass sanitaire, a par ailleurs indiqué l'Elysée qui dénonce "une faute déontologique". Ces professionnels de santé sont désormais dans le collimateur de la Caisse nationale d'assurance maladie puisqu'elle saisit le Conseil national de l'ordre des médecins pour sanctionner les personnes à l'origine de cette fuite, a-t-on appris de même source.

Une peine d'amende en cas de fraude

Outre le QR code, on peut voir sur ce pass la date de naissance du président, le 21 décembre 1977. Il est aussi indiqué qu'il a reçu le vaccin Pfizer/BioNTech le 13 juillet 2021. En réalité, Emmanuel Macron s’est fait vacciner le 31 mai dernier, mais sa vaccination n’a été enregistrée qu’un mois et demi après une "erreur" dans la transmission des données, précisait l’Élysée à Mediapart, le 26 août dernier

La fuite de ces données pose la question d'éventuelles fraudes. Toutefois, utiliser le pass d'un tiers est puni d'une amende de 750 euros, forfaitisée à 135 euros si elle est réglée rapidement, peut-on ainsi lire sur le site service-public.fr. En cas de présentation d'un nouveau pass sanitaire qui n'est pas le sien dans les 15 jours suivant la première verbalisation, le montant atteint 1 500 euros. Si cette violation est constatée plus de trois fois en 30 jours, la sanction pénale encourue est portée à six mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende.

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