Martinique : troisième jour de conflit sur l'île
Doit-on craindre la contagion de la colère en Martinique ? Après la Guadeloupe, l'île voisine a connu de nouvelles tensions dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre. Pourtant l'intersyndicale avait demandé la levée des barrages pour éviter l'emballement de la violence.
Dans l'obscurité de la nuit de mardi 23 à mercredi 24 novembre, les tirs ont à nouveau résonné en Martinique. Détonation de grenades contre jets de projectiles : les face-à-face étaient tendus entre les jeunes manifestants et les forces de l'ordre. Sur franceinfo, mercredi matin, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a fermement réagi : "Le retour à l'ordre est la priorité absolue. Ces blocages, pillages, violences sont inacceptables."
De nombreuses routes barrées
Une nouvelle nuit marquée par des violences alors que l'intersyndicale avait demandé la levée des barrages. Un appel au calme mais pas la fin de la grève, les manifestants étant toujours opposés au pass sanitaire et à l'obligation vaccinale. "Chacun est libre de faire ses propres choix", estime l'un d'entre eux. La Martinique est secouée par ce mouvement de mobilisation depuis trois jours. Du nord au sud de l'île, des barrages restent érigés et des centaines de véhicules continuent d'être piégés.
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